Demain se prépare aujourd’hui, soyons-en les acteurs !
Osons avoir de grandes ambitions pour notre district de Lavaux-Oron et mobilisons-nous pour que nos rêves deviennent réalité !
A long terme, nous voulons libérer Lavaux de l'autoroute !
Et à plus court terme, nous voulons soutenir prioritairement :
A long terme, nous voulons libérer Lavaux de l'autoroute !
Et à plus court terme, nous voulons soutenir prioritairement :
- nos agriculteurs et viticulteurs dans leur transition vers une production plus respectueuse de l’environnement;
- les idées novatrices en matière de mobilité durable;
- l’accessibilité à des loyers modérés pour nos jeunes, nos aînés et nos concitoyens dont les revenus sont modestes.
Pourquoi 1 rêve et 3 grandes ambitions pour le district de Lavaux-Oron ?
Osons être ambitieux : notre vision – un « rêve » à long terme que nous voulons rendre réaliste et réalisable à moyen terme) et nos objectifs (réalisables à court et moyen terme) sont en phase avec la nouvelle voie politique définie par les Vert’libéraux vaudois. Adaptée aux défis d’aujourd’hui, celle-ci s’inscrit dans 3 dimensions intimement liées : en alliant économie, écologie et société, nous sommes Créateurs d’avenir. (à prévoir : lien sur le programme cantonal).
Nos ambitions pour le district de Lavaux-Oron se fondent sur les constats suivants:
Hébergeant 8% de la population du canton, soit 60'940 habitants, dont un peu plus de la moitié (54% - 32'904 hab.) vit dans la zone urbaine / suburbaine à l’est de Lausanne (Pully, Lutry, Belmont, Paudex), le district de Lavaux-Oron assure la jonction entre ville et campagne.
Notre district est ainsi une zone de transit est-ouest parcourue par de puissantes voies de communication : 2 grandes lignes CFF, 7 lignes RER CFF/TPF, une quinzaine de lignes de bus urbaines et régionales TL et Car Postal, couvrant 5 zones Mobilis, …
…ainsi que 13 km d’autoroute - dont la moitié traverse le Plan de protection de Lavaux - , et de nombreuses routes cantonales qui voient défiler chaque jour des dizaines de milliers de véhicules.
Bien entendu, le district de Lavaux-Oron doit aussi et à juste titre s'enorgueillir :
Si nous avons l’immense chance d’habiter dans l’une des plus belles régions du monde, il n’est pas toujours évident de préserver et gérer un patrimoine qui subit jour après jour de multiples pressions, notamment :
Au lieu de subir ces pressions et de nous plaindre en adoptant une attitude conservatrice, il est bien plus pertinent et performant d’adopter une posture progressiste et de proposer des solutions innovantes, réalistes et réalisables. C’est ainsi que nous concevons notre engagement pour Lavaux-Oron.
Nos ambitions pour le district de Lavaux-Oron se fondent sur les constats suivants:
Hébergeant 8% de la population du canton, soit 60'940 habitants, dont un peu plus de la moitié (54% - 32'904 hab.) vit dans la zone urbaine / suburbaine à l’est de Lausanne (Pully, Lutry, Belmont, Paudex), le district de Lavaux-Oron assure la jonction entre ville et campagne.
Notre district est ainsi une zone de transit est-ouest parcourue par de puissantes voies de communication : 2 grandes lignes CFF, 7 lignes RER CFF/TPF, une quinzaine de lignes de bus urbaines et régionales TL et Car Postal, couvrant 5 zones Mobilis, …
…ainsi que 13 km d’autoroute - dont la moitié traverse le Plan de protection de Lavaux - , et de nombreuses routes cantonales qui voient défiler chaque jour des dizaines de milliers de véhicules.
Bien entendu, le district de Lavaux-Oron doit aussi et à juste titre s'enorgueillir :
- de voir son vignoble en terrasses non seulement inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, mais aussi bien vivant par la qualité de sa production viticole,
- de pouvoir compter sur de saines terres agricoles et sur une économie régionale dynamique;
- d'offrir à la toute grande majorité de sa population une qualité de vie exceptionnelle.
Si nous avons l’immense chance d’habiter dans l’une des plus belles régions du monde, il n’est pas toujours évident de préserver et gérer un patrimoine qui subit jour après jour de multiples pressions, notamment :
- Pression démographique : qui ne rêve pas de pouvoir s’établir dans le district de Lavaux-Oron ? En conséquence, les prix du logement flambent et finalement il devient quasiment impossible pour les jeunes familles et pour nos enfants devenus adultes de s’établir dans la Commune qui les a vus grandir.
- Pression du trafic : des dizaines de milliers de personnes traversent quotidiennement notre district sans s’y arrêter, ce qui ne nous laisse en cadeau que les nuisances de ce trafic.
- Pression sur l’aménagement du territoire : concilier la protection de Lavaux, le développement et la densification de zones d’habitation à proximité des transports publics, et le maintien d’une production viticole et agricole tant en phase avec l’évolution des marchés et des règlementations que respectueuse de l'environnement, requiert un sens de la négociation, de la diplomatie et du compromis hors du commun !
Au lieu de subir ces pressions et de nous plaindre en adoptant une attitude conservatrice, il est bien plus pertinent et performant d’adopter une posture progressiste et de proposer des solutions innovantes, réalistes et réalisables. C’est ainsi que nous concevons notre engagement pour Lavaux-Oron.
Libérons LAVAUX de L'Autoroute !
La mobilité d’après-demain se prépare déjà aujourd’hui.
Osons un rêve : libérons Lavaux de l’autoroute!
« Alternative 2050 » n’est pas une idée issue d’un brainstorming pré-électoral, mais un avant-projet dont la faisabilité technique et économique a été étudiée et démontrée par un très sérieux bureau d’ingénieurs de notre district : Giacometti & Jolliet Ingénieurs SA à Lutry
Conçu au milieu du siècle dernier, le tracé actuel de l’A9 a été ouvert au trafic entre 1970 et 1975 et nécessite 40 ans plus tard des travaux de remise en état et d’entretien planifiés sur une dizaine d’années et budgétisés à près d’un milliard de francs.
Réagissant à l’absurdité de consacrer une telle somme pour prolonger pendant 50 ans supplémentaires ce qui s’avère aujourd’hui être une erreur majeure de planification occasionnant des nuisances pour des milliers d’habitants de notre district, de surcroît dans une zone de protection reconnue d’intérêt mondial par l’UNESCO, Giacometti & Jolliet Ingénieurs SA propose une alternative radicale : un nouveau tracé Vennes-Chexbres plus au Nord, à 95 % en tunnel et à un coût raisonnable, compte tenu de très séduisantes propositions de réaménagement du tracé actuel.
Giacometti & Jolliet Ingénieurs SA a rendu publique sa proposition en décembre 2015 :
Outre le bel article que leur a consacré le quotidien 24heures :
http://www.24heures.ch/vaud-regions/Et-si-on-detournait-l-autoroute-pour-eviter-le-chantier-de-lA9/story/29754292
la présentation détaillée du projet mérite toute notre attention :
http://giajo.ch/activite.php?men=9#men_presentation
http://giajo.ch/activite.php?men=9&page=24#men_presentation
Philippe Mingard, conseiller communal à Lutry, et co-concepteur du projet, a tenté en vain le 16 mars 2015 d’obtenir le soutien des autorités communales de Lutry.
Nous soutenons pour notre part pleinement ce projet visionnaire pour notre district ! Et dans une vision cantonale, c’est bien entendu le tracé entre Aubonne/Morges et Villeneuve qu’il serait intelligent de détourner par le Nord et d’enterrer partiellement.
Il ne sera pas aisé de surmonter les écueils, notamment au niveau des compensations en matière d’aménagement du territoire, mais nous sommes convaincus que les bonnes idées finissent toujours par rencontrer un fort soutien populaire. C’est le rôle des élus de porter ces bonnes idées, et nous nous engageons pour cela.
Osons un rêve : libérons Lavaux de l’autoroute!
« Alternative 2050 » n’est pas une idée issue d’un brainstorming pré-électoral, mais un avant-projet dont la faisabilité technique et économique a été étudiée et démontrée par un très sérieux bureau d’ingénieurs de notre district : Giacometti & Jolliet Ingénieurs SA à Lutry
Conçu au milieu du siècle dernier, le tracé actuel de l’A9 a été ouvert au trafic entre 1970 et 1975 et nécessite 40 ans plus tard des travaux de remise en état et d’entretien planifiés sur une dizaine d’années et budgétisés à près d’un milliard de francs.
Réagissant à l’absurdité de consacrer une telle somme pour prolonger pendant 50 ans supplémentaires ce qui s’avère aujourd’hui être une erreur majeure de planification occasionnant des nuisances pour des milliers d’habitants de notre district, de surcroît dans une zone de protection reconnue d’intérêt mondial par l’UNESCO, Giacometti & Jolliet Ingénieurs SA propose une alternative radicale : un nouveau tracé Vennes-Chexbres plus au Nord, à 95 % en tunnel et à un coût raisonnable, compte tenu de très séduisantes propositions de réaménagement du tracé actuel.
Giacometti & Jolliet Ingénieurs SA a rendu publique sa proposition en décembre 2015 :
Outre le bel article que leur a consacré le quotidien 24heures :
http://www.24heures.ch/vaud-regions/Et-si-on-detournait-l-autoroute-pour-eviter-le-chantier-de-lA9/story/29754292
la présentation détaillée du projet mérite toute notre attention :
http://giajo.ch/activite.php?men=9#men_presentation
http://giajo.ch/activite.php?men=9&page=24#men_presentation
Philippe Mingard, conseiller communal à Lutry, et co-concepteur du projet, a tenté en vain le 16 mars 2015 d’obtenir le soutien des autorités communales de Lutry.
Nous soutenons pour notre part pleinement ce projet visionnaire pour notre district ! Et dans une vision cantonale, c’est bien entendu le tracé entre Aubonne/Morges et Villeneuve qu’il serait intelligent de détourner par le Nord et d’enterrer partiellement.
Il ne sera pas aisé de surmonter les écueils, notamment au niveau des compensations en matière d’aménagement du territoire, mais nous sommes convaincus que les bonnes idées finissent toujours par rencontrer un fort soutien populaire. C’est le rôle des élus de porter ces bonnes idées, et nous nous engageons pour cela.
Et en attendant que ce rêve devienne réalité, nous avons l'ambition de soutenir prioritairement :
- La concrétisation des Idées novatrices en matière de mobilité durable
(texte provisoire, doit encore être affiné/structuré/complété)
idées novatrices en matière de mobilité durable: transfert modal, augmentation des cadences RER, P+R, mobilité douce, développement des bornes pour voitures électriques, Mobility CarSharing, pistes cyclables;
La mobilité de demain se prépare aujourd’hui.
(P+R)
Zone de transit est-ouest parcourue par de puissantes voies de communication, notre district se voit traversé quotidiennement par des dizaines de milliers de personnes qui ne s’y arrêtent jamais. Or notre district – en particulier dans les communes de Lutry, Villette, Puidoux, Chexbres et Oron – bénéficie d’un potentiel exceptionnel pour l’aménagement, respectivement de points de transfert modal, notamment de P+R (Park + Ride). Leur rentabilité serait assurée par la présence aux mêmes emplacements de centres commerciaux et de centres de distribution de produits commandés en ligne.
Distance à vol d’oiseau entre la jonction A9 Chexbres et la gare CFF Puidoux-Chexbres : 700 m. soit moins de 5 minutes en télécabine urbain !
Distance en funiculaire souterrain entre le restoroute A9 Lavaux (Villette-Jordillon) et une nouvelle gare souterraine sur la ligne CFF Lausanne-Berne : 360 m. soit un trajet de moins de 2 minutes (pour comparaison : distance entre les stations M2 Lausanne-Gare et Lausanne-Flon : 340 m.)
Distance en funiculaire souterrain entre la jonction A9 Lutry-Corsy et la gare CFF La Conversion : 242 m. soit un trajet de 1 minute (pour comparaison : distance entre les stations M2 Lausanne-Gare et Lausanne-Grancy (tronçon actuel à voie unique : 280 m.)
Pour comparaison toujours, la station valaisanne de Saas Fee (1'600 habitants) a construit il y a 25 ans déjà un funiculaire souterrain de 1’750 m. de longueur entre 3'000 et 3'500 m. d’altitude. Les Vaudois relèveront-ils dans un délai raisonnable le défi de la construction d’une infrastructure bien plus modeste ?
Les Park & Ride précités justifieraient bien évidemment aussi :
idées novatrices en matière de mobilité durable: transfert modal, augmentation des cadences RER, P+R, mobilité douce, développement des bornes pour voitures électriques, Mobility CarSharing, pistes cyclables;
La mobilité de demain se prépare aujourd’hui.
(P+R)
Zone de transit est-ouest parcourue par de puissantes voies de communication, notre district se voit traversé quotidiennement par des dizaines de milliers de personnes qui ne s’y arrêtent jamais. Or notre district – en particulier dans les communes de Lutry, Villette, Puidoux, Chexbres et Oron – bénéficie d’un potentiel exceptionnel pour l’aménagement, respectivement de points de transfert modal, notamment de P+R (Park + Ride). Leur rentabilité serait assurée par la présence aux mêmes emplacements de centres commerciaux et de centres de distribution de produits commandés en ligne.
Distance à vol d’oiseau entre la jonction A9 Chexbres et la gare CFF Puidoux-Chexbres : 700 m. soit moins de 5 minutes en télécabine urbain !
Distance en funiculaire souterrain entre le restoroute A9 Lavaux (Villette-Jordillon) et une nouvelle gare souterraine sur la ligne CFF Lausanne-Berne : 360 m. soit un trajet de moins de 2 minutes (pour comparaison : distance entre les stations M2 Lausanne-Gare et Lausanne-Flon : 340 m.)
Distance en funiculaire souterrain entre la jonction A9 Lutry-Corsy et la gare CFF La Conversion : 242 m. soit un trajet de 1 minute (pour comparaison : distance entre les stations M2 Lausanne-Gare et Lausanne-Grancy (tronçon actuel à voie unique : 280 m.)
Pour comparaison toujours, la station valaisanne de Saas Fee (1'600 habitants) a construit il y a 25 ans déjà un funiculaire souterrain de 1’750 m. de longueur entre 3'000 et 3'500 m. d’altitude. Les Vaudois relèveront-ils dans un délai raisonnable le défi de la construction d’une infrastructure bien plus modeste ?
Les Park & Ride précités justifieraient bien évidemment aussi :
- l’accroissement des cadences sur les lignes régionales CFF S4/S5 (actuellement toutes les 30 min. le jour en semaine, toutes les heures le soir et les week-ends
- le développement des lignes de bus nord-sud reliant le haut et le bas des communes de Pully, Belmont et Lutry (32'000 habitants à elles trois)
- la création de pistes cyclables et d’itinéraires piétonniers, notamment le long des lignes CFF entre Lausanne et Lutry et entre Lausanne et La Conversion, ces segments ayant l’avantage de n’avoir qu’une très faible et régulière déclivité ;
- l’intensification du réseau de points de charge de véhicules électriques et de stations Mobility car sharing.
- l’accessibilité à des loyers modérés pour nos jeunes, nos aînés et nos concitoyens dont les revenus sont modestes
Sur le front du logement, demain se prépare aujourd’hui.
Nous défendrons des politiques du logement et d’accueil d’une population socio-économiquement équilibrée adaptées aux réalités de notre district. Pully, Lutry, Belmont et Paudex hébergent à elles quatre près de 33'000 habitants. Le pouvoir d’attraction de ces 4 communes est énorme vu la qualité de vie qu’elles peuvent offrir. En conséquence, les prix des logements disponibles sont d’ores et déjà hors de portée de la classe moyenne et il n’est pas raisonnable que seuls les plus nantis puissent à l’avenir s’y établir.
Il convient donc d’encourager les communes à réserver une part des zones encore constructibles à un habitat accessible aux classes moyennes, permettant ainsi aux jeunes familles de pouvoir se loger dans notre district et à nos enfants devenus adultes de pouvoir s’établir dans la Commune qui les a vus grandir. Ceci permettra de maintenir une population équilibrée et de développer les services indispensables que sont l’accueil de jour des enfants les activités parascolaires et des transports publics performants.
(§ / texte à rédiger pour les aînés)
(+ appart. très proches du centre du bourg / appart. protégés pour aînés qui seraient alors prêts à libérer leur appart devenu trop grand + soutien concret au déménagement)
Nous défendrons des politiques du logement et d’accueil d’une population socio-économiquement équilibrée adaptées aux réalités de notre district. Pully, Lutry, Belmont et Paudex hébergent à elles quatre près de 33'000 habitants. Le pouvoir d’attraction de ces 4 communes est énorme vu la qualité de vie qu’elles peuvent offrir. En conséquence, les prix des logements disponibles sont d’ores et déjà hors de portée de la classe moyenne et il n’est pas raisonnable que seuls les plus nantis puissent à l’avenir s’y établir.
Il convient donc d’encourager les communes à réserver une part des zones encore constructibles à un habitat accessible aux classes moyennes, permettant ainsi aux jeunes familles de pouvoir se loger dans notre district et à nos enfants devenus adultes de pouvoir s’établir dans la Commune qui les a vus grandir. Ceci permettra de maintenir une population équilibrée et de développer les services indispensables que sont l’accueil de jour des enfants les activités parascolaires et des transports publics performants.
(§ / texte à rédiger pour les aînés)
(+ appart. très proches du centre du bourg / appart. protégés pour aînés qui seraient alors prêts à libérer leur appart devenu trop grand + soutien concret au déménagement)
- nos agriculteurs et viticulteurs dans leur transition vers une production plus respectueuse de l’environnement
Agriculture et viticulture de demain se préparent aujourd’hui
Le patrimoine agricole et viticole de notre district doit non seulement être préservé mais son potentiel de développement se trouve assurément dans une évolution respectueuse de l’environnement.
Nous nous engageons à soutenir les agriculteurs et viticulteurs qui reconvertissent leur production avec les labels bio et interviendrons aussi pour que les filières de distribution locale de leur production puissent être développées et pérennisées.
Notre candidat Alexandre Monod, ingénieur agronome dipl. HES & Exec. Master of environmental technology and management, chef d'entreprise Espace Arbres Monod SA, nous livre son analyse des défis que devront relever demain l'agriculture et la viticulture vaudoises :
"Notre agriculture est en plein changement de paradigme. Chaque jour, dans nos journaux ou nos émissions de télévision, de nombreuses nouvelles techniques agricoles sont mises en avant, comme la lutte biologique, la biodynamie ou encore récemment la permaculture. Au niveau commercial, les cycles courts sont aussi régulièrement évoqués.
Toutes ces techniques nouvelles devraient permettre, à terme, aux mondes agricole, viticole et dans une moindre mesure horticole de proposer aux consommateurs des produits plus respectueux de l'environnement. Hors, pour pouvoir respecter les principes du développement durable, le producteur doit aussi pouvoir offrir ses produits à un prix durable, lui permettant de vivre dignement avec sa famille, et de pouvoir disposer des ressources financières pour s’octroyer, lui aussi, des plages de repos et de loisirs.
Hélas la politique actuelle est aux antipodes de cette durabilité, puisque le facteur humain est négligé par rapport aux aspects environnementaux et commerciaux.
N’oublions pas que pour qu’un écosystème fonctionne, il doit y avoir un équilibre qui, nous le concédons volontiers, n'est pas toujours facile à trouver.
Afin d’encourager cette transition vers une agriculture moins chimique, des aides cantonales et fédérales existent. Il y a par exemple une aide cantonale à la reconversion des entreprises à la culture biologique, l’obtention du label « le Bourgeon » nécessitant 2 ans de culture entièrement bio. Bien que le travail augmente de 20 à 30 %, cette aide bien que restreinte est un premier pas. Pour rappel, la culture bio dans le canton de Vaud, certes en progression, ne représente que 13.4 % environ de la production et 8.4 % de part de marché. Il doit donc bien y avoir une relation de cause à effet. Par la suite, il est important de souligner que cette certification peut être un vrai plus pour le revenu du producteur et ceci grâce au marché.
Ne vaut-il donc pas mieux soutenir le démarrage, pour ensuite avoir des producteurs autonomes financièrement ?
En ce qui concerne nombre de nouvelle pratiques agricoles, il ne faut pas oublier non plus que le risque existe, lorsque l’on teste une nouvelle technique ou un nouveau produit biologique, que le rendement en soit profondément affecté, à l’exemple de nombreux viticulteurs en 2016. Là aussi, le producteur n’a pas, comme dans d’autres métiers, la possibilité de refaire une autre série pour palier à la perte de sa récolte. La récolte représente le revenu du producteur, donc pas de récolte, pas de chiffre d’affaire et donc pas de salaire.
Nous pensons que pour obtenir une agriculture durable, en plus de la valorisation des cycles courts (un programme cantonal existe), nous devons mettre en place un fond de sécurisation du risque entrepreneurial, à l’image de ce qui se fait pour l’innovation pour les startups. Ainsi, le producteur motivé pour effectuer une transition vers cette agriculture durable, aura, durant les phases de transition, que nous estimons de 3 à 5 ans, un revenu minimal en cas de perte sèche liée à l’utilisation de techniques novatrices. Traitons nos producteurs comme des entrepreneurs fiers de leurs produits et de leurs compétences.
Là aussi un soutien fort au démarrage permettra par le suite une autonomie financière accrue.
Par ailleurs, un effort conséquent dans la formation est à réaliser."
Le patrimoine agricole et viticole de notre district doit non seulement être préservé mais son potentiel de développement se trouve assurément dans une évolution respectueuse de l’environnement.
Nous nous engageons à soutenir les agriculteurs et viticulteurs qui reconvertissent leur production avec les labels bio et interviendrons aussi pour que les filières de distribution locale de leur production puissent être développées et pérennisées.
Notre candidat Alexandre Monod, ingénieur agronome dipl. HES & Exec. Master of environmental technology and management, chef d'entreprise Espace Arbres Monod SA, nous livre son analyse des défis que devront relever demain l'agriculture et la viticulture vaudoises :
"Notre agriculture est en plein changement de paradigme. Chaque jour, dans nos journaux ou nos émissions de télévision, de nombreuses nouvelles techniques agricoles sont mises en avant, comme la lutte biologique, la biodynamie ou encore récemment la permaculture. Au niveau commercial, les cycles courts sont aussi régulièrement évoqués.
Toutes ces techniques nouvelles devraient permettre, à terme, aux mondes agricole, viticole et dans une moindre mesure horticole de proposer aux consommateurs des produits plus respectueux de l'environnement. Hors, pour pouvoir respecter les principes du développement durable, le producteur doit aussi pouvoir offrir ses produits à un prix durable, lui permettant de vivre dignement avec sa famille, et de pouvoir disposer des ressources financières pour s’octroyer, lui aussi, des plages de repos et de loisirs.
Hélas la politique actuelle est aux antipodes de cette durabilité, puisque le facteur humain est négligé par rapport aux aspects environnementaux et commerciaux.
N’oublions pas que pour qu’un écosystème fonctionne, il doit y avoir un équilibre qui, nous le concédons volontiers, n'est pas toujours facile à trouver.
Afin d’encourager cette transition vers une agriculture moins chimique, des aides cantonales et fédérales existent. Il y a par exemple une aide cantonale à la reconversion des entreprises à la culture biologique, l’obtention du label « le Bourgeon » nécessitant 2 ans de culture entièrement bio. Bien que le travail augmente de 20 à 30 %, cette aide bien que restreinte est un premier pas. Pour rappel, la culture bio dans le canton de Vaud, certes en progression, ne représente que 13.4 % environ de la production et 8.4 % de part de marché. Il doit donc bien y avoir une relation de cause à effet. Par la suite, il est important de souligner que cette certification peut être un vrai plus pour le revenu du producteur et ceci grâce au marché.
Ne vaut-il donc pas mieux soutenir le démarrage, pour ensuite avoir des producteurs autonomes financièrement ?
En ce qui concerne nombre de nouvelle pratiques agricoles, il ne faut pas oublier non plus que le risque existe, lorsque l’on teste une nouvelle technique ou un nouveau produit biologique, que le rendement en soit profondément affecté, à l’exemple de nombreux viticulteurs en 2016. Là aussi, le producteur n’a pas, comme dans d’autres métiers, la possibilité de refaire une autre série pour palier à la perte de sa récolte. La récolte représente le revenu du producteur, donc pas de récolte, pas de chiffre d’affaire et donc pas de salaire.
Nous pensons que pour obtenir une agriculture durable, en plus de la valorisation des cycles courts (un programme cantonal existe), nous devons mettre en place un fond de sécurisation du risque entrepreneurial, à l’image de ce qui se fait pour l’innovation pour les startups. Ainsi, le producteur motivé pour effectuer une transition vers cette agriculture durable, aura, durant les phases de transition, que nous estimons de 3 à 5 ans, un revenu minimal en cas de perte sèche liée à l’utilisation de techniques novatrices. Traitons nos producteurs comme des entrepreneurs fiers de leurs produits et de leurs compétences.
Là aussi un soutien fort au démarrage permettra par le suite une autonomie financière accrue.
Par ailleurs, un effort conséquent dans la formation est à réaliser."